Take three : "insérer une photo"

Or ça, Mesdames et Messieurs, voici que mon blog est un Blog à l'envers
La chronologie n'est plus ce qu'elle était, je vous l'accorde.
J'ai fait de mon mieux avec ce que je sais.
Cette phrase n'est pas de moi. C'est mon ami, coach et gourou "Peter Rescue" qui m'avait dit ça, un soir

I'm doing the best I can with what I know

Il ne s'agissait que de faire cuire du riz, ou autre chose de très basique.
Nos circonstances étaient très basiques aussi.
Pas d'électricité dans notre châlet de bois, et l'eau de la creek. Je dis bien "creek". C'est comme ça que l'on dit "rivière" dans le bush australien. Et c'est là que nous vivions.

Oui j'ai la nostalgie, gros comme le nez au milieu du visage -si vous me passez cette hémiscroche.
Pour rester en Oz plus de deux années, il faut faire des démarches monstrueux, et pour faire passer les chats il y des quarantaines à n'en plus finir, et tout un tas d'incompatibilités dont je me réserve la mise en équation et, éventuellement, développement et C.Q.F.D. pour mes vieux jours, si dieu me prête vie ;
(et je ne suis pas sûre de faire la demande de renouvellement. Renouvellement de prêt. Prêt de vie. C'est vrai ça commence à être la barbe à la fin !)

Donc, j'ai repris un vieux external hard drive et j'ai décidé de procéder au peaufinage de mon livre et de l'achever avant d'en commencer un autre.

Mais puisque je suis SDF j'ai trouvé commode de pouvoir le retravailler dès que je trouvais un poste informatique, sans avoir clé USB ou boîtier à trimballer avec moi.

Donc, mon petit livre n'est pas terminé. Il l'est ; mais au hasard des cyber-spots où je peux passer une ou deux heures, je revoie la mise en forme, qui n'a pas tenu le transfert depuis Word jusqu'à Vefblog. Des pages entières sans aucun retour à la ligne. Des poèmes au kilomètre. Des croquis explicatifs faits avec Paint et dont le format n'a pas été pris en charge...

D'un sens, tant mieux : je m'amuse à corriger les fautes de frappe et d'orthographe qui m'avaient échappé. Et je m'attendris à ces souvenirs oblitérés.

Faites comme moi ! Ecrivez un livre. C'est très pratique : ça offre une réplique triomphante à tous les gens que, par politesse ou par envie de communiquer, vous entretenez à bâtons rompus de la merveilleuse histoire de votre vie, et qui s'exclament :
" Mais, vous devriez écrire un livre ! "
Alors, vous pouvez dire, sans cesser d'être charmante :
" Oui, c'est déjà ! "